Le Floating Pictogram Technology pour les dispositifs publics

Le Floating Pictogram Technology pour les dispositifs publics

Murakami Corporation, fabricant de pièces automobiles spécialisée dans les miroirs et la start-up Parity Innovations, spécialisée dans la technologie des hologrammes, collaborent actuellement sur un nouveau système de commandes avec boutons holographiques : Floating Pictogram Technology. Grâce à leurs domaines de compétence respectifs, ces deux entreprises japonaises souhaiteraient proposer cette technologie pour les nombreux dispositifs public.

Ambition

Bien que l’envie d’entrer dans un nouvelle ère technologique est le souhait de Parity Innovations, les problématiques pourront peut-être accéler cettes transformation. Dans les lieux publics, l’hygiène reste une préoccupation importante : en effet, l’utilisation de dispositifs en libre accès – tels que les tablettes ou les lecteurs de carte de crédit – favorise la propagation d’agents pathogènes en tout genre.

En cette période de pandémie, il est nécessaire de limiter ces échanges de microbes en proposant des solutions sans contact. Murakami et Parity Innovations veulent répondre à cette problématique en proposant cette nouvelle technologie, basée sur les plus grands fantasmes de la science-fiction.

Grâce aux recherches de Parity sur les hologrammes interactifs, il sera plus aisé à Murakami de développer cette solution. Les toilettes japonaises, équipées de fonctionnalités assez uniques pour garantir la propreté de ces lieux, sont la première cible de cette collaboration.

Terminal de paiement par carte bancaire

État de développement

Le projet a été annoncé en début d’année 2021 et Murakami envisage une commercialisation pour fin 2022.

Appréciation

Bien que nous pouvons apprécier cette idée pour son côté futriste, est-elle une solution UX adaptée selon nos normes actuels ou tendra-t-elle à en devenir une à l’avenir? Pour un utilisateur, le toucher est un sens qui confirme son action – que ce soit sur un écran ou un bouton.

Or, l’absence physique de boutons va peut-être désorienter l’utilisateur, qui va surement toucher le dispositf durant ses premières manipulations de l’interface. D’ailleurs, cette solution va-t-elle réellement réduire les contacts avec les dispositfs ? Dans certains cas une manipulation physique de l’objet est nésessaire pour sa bonne utilisation.

Par exemple : quand un client souhaite utiliser un lecteur de carte, il le tourne vers lui pour taper son code secret en toute discrétion. Pour conclure, n’oublions pas que la réussite d’une nouvelle technologie dépendra principalement des précurseurs : si le Floating Pictogram Technology a été pensée et adaptée aux besoins des utilisateurs – tout en prenant en compte le facteur confort, alors il n’y a aucune raison pour que cette technologie ne se généralise pas.

Sources

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